Chroniques Infernales - chapitre 21
chapitre 21 : Pendant ce temps là...
La
piscine est chauffée, l’air est étouffant, les six amis sont bien. Tous
dans l’eau, en train de faire des longueur, de jouer à la baballe, de
faire l’étoile de mer, la bombe démoniaque, à tacher d’ouvrir les yeux
sous l’eau (ça pique le chlorure d’hydrogène !). Bref, ils sont bien, et
il ne se passe rien.
***
Alors que sous l’ombre languissante du cerisier...
- Bon, y’en a marre des arbres langoureux, passe-moi ça !
- Mais, Yugor, qu’est-ce que tu fais ? Lâche cette hache !
Quelques coups bien sentis plus tard, y’a plus de cerisier, Yugor se relève, plus serein.
- Ça dit à quelqu’un un barbeuc ?
***
Pendant
ce temps-là, les deux équipes dans le manoir commencent leur
exploration. Pendant que la seconde équipe s’enfonce en direction des
catacombes du manoir, la première équipe arrive au premier étage, et
ouvre la première porte. Ce qu’ils trouvent alors les clouent sur place.
- Mais c’est quoi ce travail ? Demande Keb.
- Ben... C’est un mariage grec, répond Félicor.
- Un mariage grec ?
- Ben... y’a une mariée et du sirtaki. C’est un mariage grec.
- Mais quelle galère, s’exclame Horror, et on le retrouve comment Bambi ?
- Attend, j’ai une idée fait Big Jim, en attrapant une assiette.
- NON ! Crie Félicor.
Trop
tard ! L’assiette, lancée de toutes ses forces par Big Jim, s’écrase au
sol, dans un grand bruit cristallin. Silence. Même l’orchestre grec
s’est arrété (ce qui n’est pas plus mal). Soudain, tous les convives
hurlent de joie, et commencent à jeter des assiettes à leur tour. la
musique repart de plus belle. C’est, en quelques instants, un monstrueux
foutoir de bris de verre et d’assiettes, y’a même une lampe de chevet
et un pot de miel qui volent.
- Mais... Ils sont dingues ! Hurle Sérinox dans ce vacarme assourdissant.
- C’est la tradition ! Répond Félicor, on en a pour des heures maintenant !
-
Ah bravo ! Et tant qu’à faire, ils peuvent pas les jeter sur
l’orchestre ? Parce que moi, cette musique, ça me donne aussi des envie
de casser des objets ! Fait Djun.
- Laissez tomber, reprend Félicor, on le retrouvera pas dans ce bazar. On sort de là.
Le
petit groupe se décloue les pieds (Félicor a toujours une pince sur
lui,) quitte la pièce, et referme la porte, sauvant ainsi ce qui leur
reste de tympans.
***
Le
second groupe arrive à l’entrée des catacombes. La porte qui les en
sépare est équipé d’un butoir, et cela énerve tout de suite Yackking.
-
Ah non ! Fait-il en donnant un énorme coup de pied dans la porte,
celle-ci cède immédiatement, livrant le passage à l’équipe, sur un long
corridor sombre, d’où s’échappent d’étranges sons rauques...
fin du chapitre 21.