Chroniques infernales - chapitre 2

Les cinq amis retrouvent donc la nouvelle recrue, qui est dans le jardin en train de jouer avec... Un truc. - C’est quoi ca ? Demande Bambi, un peu dégouté. - C’est la nouvelle, répond Djun, tu sais, l’une des deux qu’on a pris dans le groupe, après avoir fait passer les candidats par la torture... - Oui, reprend Bambi, je sais bien qui c’est, mais son truc ? - Ca répond la nouvelle, c’est mon animal de compagnie. - Mais... S’intérroge Big Jim, il ressemble à rien ! - Bien sur que si, répond l’intéressée, c’est une pieuvre terrestre. Félicor, tu dois connaitre, toi qui est démon de la terre du septième cercle ? - Euh... Hein ? J’ai pas compris la question, répond Félicor, totalement à coté de la plaque, alors qu’il est encore en train de jouer avec son truc-bidule-à-antenne. - Bon, dis donc euh... Machine, reprend Big Jim... - Mon nom, c’est Fedora, coupe la nouvelle... Félicor s’esclaffe, et ajoute que c’est dommage, parce qu’elle est nulle en informatique, ce à quoi personne ne répond, parce que personne n’a compris le sens de sa phrase. Finalement, Big Jim réussit à inviter Fedora à les rejoindre pour partir sur Mars, et les voila tous les six, en route pour retrouver Sérinox, l’autre nouvelle, qui ne doit pas être loin, puisqu’elle cherche un pied à terre pour s’installer non loin du Loft de la troupe infernale, parce qu’elle souhaite rester libre de ses mouvements, parce que bon, on sait jamais, et cette phrase devient très longue, heureusement que je mets des ponctuation, sinon, vous seriez déjà mort d’asphyxie cervicale rien qu’à la lire mentalement, alors je vous parle même pas de la lire à haute voix, mais si y’a des fous qui veulent tenter, qu’ils le fassent, ce serait marrant de battre un record de décès par noyade aérienne (ce qui, soit dit en passant, est super rare comme mort, et ça fait classe aux Enfers, de mourir d’une mort pas commune !) Ils la trouvent en effet dans la rue d’à coté, dans un petit appartement qu’elle est elle-même en train de vider. Il y a déjà sur le trottoir, tous les meubles des derniers occupants, et les occupants eux-mêmes, assis sur leurs chaise, un bol de chocapic en mains, l’air hébété. Ça fait bizarre d'être vidés dès le matin comme ça. Sérinox travaille dur, et sifflote un air gai, ce qui lui va bien au teint, note Djun au passage. Horror ne dit rien, elle regarde si elle ne peut pas récupérer des meubles pour le loft. Les membres de la troupe tentent de parler avec Sérinox, mais celle-ci ne les entends pas, étant donné qu’elle en train d’abattre une cloison avec une masse de trente kilos. La troupe est perplexe, comment communiquer avec quelqu’un qui tape comme un sourd ? fin du chapitre 2